La ministre a attribué la hausse des prix du lait stérilisé, de certains dérivés du lait et du lait infantile à plusieurs facteurs, notamment du renchérissement du coût de la distribution en raison des prix élevés des carburants, soulignant à cet égard que le lait stérilisé et ses dérivés se classent dans la catégorie des services à prix libéralisés et que, par conséquent, les prix de ces substances changent en fonction de l’évolution du marché et de l’équilibre entre l’offre et la demande.
En réponse à une question écrite du représentant parlementaire Driss Sentissi, du Groupe Haraki, concernant « le prix élevé du lait stérilisé et de certains dérivés du lait et des laits infantiles », Fettah Alaoui a précisé que la production du lait stérilisé et de ses dérivés dépend en grande partie des matières premières importées de l’étranger, plus particulièrement du lait en poudre.
Elle a fait savoir, à ce propos, que le prix à l’importation de ladite substance a doublé ces derniers mois, affectant négativement les prix internes de la substance, qui ont augmenté d’environ un dirham par litre, entre janvier et octobre derniers.
Et d’ajouter que l’augmentation des prix à l’importation des produits laitiers, notamment le lait en poudre utilisé dans la production du lait stérilisé et du lait infantile, compte parmi ces facteurs, étant donné que le prix par kilogramme du lait en poudre est passé de 25.8 dh en 2021 à 37.8 dh en 2022, soit une augmentation de 46%.
Cette hausse coïncide principalement avec une phase saisonnière, marquée par un manque de production locale de lait, en plus de l’inflation du coût des fourrages, qui a contribué, quant à elle, à la diminution du nombre de bovins chez les éleveurs, entraînant automatiquement une baisse au niveau de la production et de la collecte du lait destiné au secteur industriel.
Cette hausse se rapporte également à l’augmentation des prix des produits de base, notamment ceux liés au fourrage, dans les marchés internationaux, comme le maïs, dont le prix a augmenté de 32 %, donnant lieu à une augmentation des prix de ces produits dans les marchés nationaux.
Face à cette situation, la ministre a souligné les efforts déployés par le gouvernement, à travers un train de mesures prises en la matière, afin d’atténuer les répercussions de ces facteurs sur les prix des produits laitiers, en l’occurrence la suspension des droits de douane ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicable aux importations de lait en poudre. À ces mesures s’ajoute la réduction des droits de douane sur le nombre de bovins qui peuvent être importés et abattus afin de protéger les vaches laitières et pouvoir approvisionner le marché en viande rouge.
Nadia Fettah Alaoui a précisé, dans le même sens, que les efforts se sont focalisés sur la lutte contre les circuits de vente non réglementées du lait et l’orientation de la production nationale vers l’industrie laitière afin de combler le manque en cette substance.
En outre, elle a évoqué les efforts entrepris par le gouvernement pour remédier aux problèmes liés à la pénurie de certaines substances ou à leurs prix élevés, et appréhender tous les développements induits par les bouleversements internes et externes qui ont un impact direct sur les conditions de vie quotidienne des familles marocaines.
Pour rappel, les produits laitiers ont connu une hausse considérable, affectant l’activité des éleveurs et des agriculteurs, mais également le pouvoir d’achat des consommateurs marocains. Aujourd’hui, le prix du lait UHT se situe entre 11 et 12 dirhams le litre.
En réponse à une question écrite du représentant parlementaire Driss Sentissi, du Groupe Haraki, concernant « le prix élevé du lait stérilisé et de certains dérivés du lait et des laits infantiles », Fettah Alaoui a précisé que la production du lait stérilisé et de ses dérivés dépend en grande partie des matières premières importées de l’étranger, plus particulièrement du lait en poudre.
Elle a fait savoir, à ce propos, que le prix à l’importation de ladite substance a doublé ces derniers mois, affectant négativement les prix internes de la substance, qui ont augmenté d’environ un dirham par litre, entre janvier et octobre derniers.
Et d’ajouter que l’augmentation des prix à l’importation des produits laitiers, notamment le lait en poudre utilisé dans la production du lait stérilisé et du lait infantile, compte parmi ces facteurs, étant donné que le prix par kilogramme du lait en poudre est passé de 25.8 dh en 2021 à 37.8 dh en 2022, soit une augmentation de 46%.
Cette hausse coïncide principalement avec une phase saisonnière, marquée par un manque de production locale de lait, en plus de l’inflation du coût des fourrages, qui a contribué, quant à elle, à la diminution du nombre de bovins chez les éleveurs, entraînant automatiquement une baisse au niveau de la production et de la collecte du lait destiné au secteur industriel.
Cette hausse se rapporte également à l’augmentation des prix des produits de base, notamment ceux liés au fourrage, dans les marchés internationaux, comme le maïs, dont le prix a augmenté de 32 %, donnant lieu à une augmentation des prix de ces produits dans les marchés nationaux.
Face à cette situation, la ministre a souligné les efforts déployés par le gouvernement, à travers un train de mesures prises en la matière, afin d’atténuer les répercussions de ces facteurs sur les prix des produits laitiers, en l’occurrence la suspension des droits de douane ainsi que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicable aux importations de lait en poudre. À ces mesures s’ajoute la réduction des droits de douane sur le nombre de bovins qui peuvent être importés et abattus afin de protéger les vaches laitières et pouvoir approvisionner le marché en viande rouge.
Nadia Fettah Alaoui a précisé, dans le même sens, que les efforts se sont focalisés sur la lutte contre les circuits de vente non réglementées du lait et l’orientation de la production nationale vers l’industrie laitière afin de combler le manque en cette substance.
En outre, elle a évoqué les efforts entrepris par le gouvernement pour remédier aux problèmes liés à la pénurie de certaines substances ou à leurs prix élevés, et appréhender tous les développements induits par les bouleversements internes et externes qui ont un impact direct sur les conditions de vie quotidienne des familles marocaines.
Pour rappel, les produits laitiers ont connu une hausse considérable, affectant l’activité des éleveurs et des agriculteurs, mais également le pouvoir d’achat des consommateurs marocains. Aujourd’hui, le prix du lait UHT se situe entre 11 et 12 dirhams le litre.